Le Mont Valérien - Journée européenne du Patrimoine

Publié le par Sec.Fed.A.Maginot94-GR18

     

Journées européennes du patrimoine  

 

Forteresse du Mont Valérien.

 

 

 

Superficie 28 hectares – Altitude 162 mètre  

 

Période de construction 1841 – 1846

 

Ermitage médiéval et lieu de pèlerinage populaire du XVII è au XIX è siècle. P1080763.JPG 

 

Par décret du 25 décembre 1830, le Mont-Valérien était devenu une fois395252_3911994191172_878945682_n.jpg
de plus bien national.

 

De cette poudrière, entourée d’un bastion rectangulaire, on passa progressivement
à un fort détaché, puis , lors du vote de la loi Thiers sur les Fortifications de Paris
à un projet de forteresse, la plus puissante de l’enceinte parisienne, tournée à la485611_3912000751336_1656856107_n.jpg303865_3911997831263_101013766_n.jpg
fois vers la route d’Angleterre passage obligé de l’ennemi héréditaire du moment
et vers les faubourgs de l’ouest parisien que le feu de l’artillerie royale, basée à
Courbevoie et à Rueil, pourrait protéger et au besoin balayer. L’avenir allait donner541237_3911886268474_386517043_n.jpg
raison à cette dernière solution.
 

 

En 1944, le général de Gaulle rend hommage aux morts de la Résistance à
la clairière du Mont- Valérien, et rapidement, le site accueille un monument
aux morts de la guerre 1939-1945, inauguré le 18 juin 1960.
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2000, un monument aux fusillés du site et dédié << Aux résistants et aux
otages fusillés au Mont-Valérien par les troupes nazies 1940-1944 et à tous
ceux qui n’ont pas été identifiés >> est érigé.

 

Septembre 2003, une cloche de bronze de plus de mètres de haut es installée
en face de la chapelle des Fusillés, à même le sol. Œuvre de Pascal Convert,
elle porte, année par année, la liste alphabétique des 1010 fusillés
du Mont Valérien identifiés. Un espace vierge a été volontairement laissé sur
l’anneau situé à la base de la cloche pour y graver le nom de ceux
encore anonymes aujourd’hui.

 

Parmi les fusillés du Mont Valérien on compte 7 compagnons de la Libération 
dont H.d’Estienne d’Orves.
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Sur l’incitative d’Henri Fresnay qu’une grande cérémonie se déroule le 11 novembre 1945.
Quinze corps de combattants, dont les dépouilles symbolisent la campagne
de 1939-1940, la France libre, la Résistance et la Déportation, sont déposés,
au cours d’une prise d’armes solonnelles, à l’Arc de Triomphe puis dans une
crypte provisoire au Mont Valérien.

 

En 1952, un seizième corps, celui d’un Français résistant d’Indochine tué par les
Japonais, les y rejoint (La liste des seize Mort pour la France du Mont-Valérien est
dans la crypte).

 

 

 

Texte & photos de Maurice LAMANDA  16/09/2012

 

 

Publié dans Historique

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