Hommage aux Combattants de la Grande Guerre

Publié le par chambonjc

Hommage aux Invalides pour Lazare PONTICELLI,p1000917.jpg

Le dernier Poilu un des plus illustres adhérents de la FNAM 94 Groupement 18, nous a quitté le 12 mars 08, âgé de 11O ans, il était arrivé d’Italie à l’âge de 9 ans.

A 11h00 son cercueil a franchi les portes de l’église saint Louis des Invalides à Paris.

Au même moment, une minute de silence a été observée dans les administrations alors que les drapeaux étaient mis en berne pour la journée sur les bâtiments publics.

La messe a marqué le début de l'hommage solennel qui est rendu au dernier soldat de la Grande guerre et à ses 8,5 millions de camarades mobilisés.

Le président de la République Nicolas Sarkozy et plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre François Fillon et le ministre de la Défense Hervé Morin, ainsi que le ministre italien de la Défense Arturo Parisi ont assisté à l'office pour Lazare Ponticelli, dans "l'Église des soldats" dont la nef supporte des drapeaux autrichiens de la bataille d'Austerlitz.

Une fois la cérémonie religieuse achevée dans l'église Saint-Louis des Invalides, le chef de l'État et Jacques Chirac ont passé les troupes en revue dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides  p1000901.jpg

Les deux hommes ont été accompagnés par le Premier ministre François Fillon et le secrétaire d'État aux Anciens combattants Alain Marleix.

L'écrivain et historien Max Gallo, membre de l'Académie française, a ensuite rendu hommage à Lazare Ponticelli « homme de paix, modeste et héroïque, bon et fraternel, Italien de naissance, Français de préférence et vivant parmi nous", a-t-il poursuivi. "Sa présence ici honore ce monument des Invalides, qui est au cœur de l'histoire de la Nation".

Le chef de l'État a dévoilé une plaque à la mémoire de l'ensemble des combattants de la guerre de 1914-1918 sous le Dôme des Invalides, et prononcé un discours :

« Il est de notre devoir que, par-delà l'Histoire, la mémoire demeure malgré tout vivante. C'est un devoir national, c'est un devoir humain. On ne construit pas son avenir en oubliant son passé, mais en l'assumant et en le surmontant .Mais le souvenir est fragile quand la mort est passée", a-t-il poursuivi en évoquant la disparition de Lazare Ponticelli.

"En cet instant, dans toute la France, la pensée de chacun se tourne vers ces femmes et ces hommes qui nous ont appris la grandeur du patriotisme qui est l'amour de son pays et la détestation du nationalisme qui est la haine des autres", a poursuivi Nicolas Sarkozy. p1000911.jpg

"Et par-delà le silence de la mort, ils nous parlent encore au nom de ce qu'ils ont enduré. Ils nous disent que la compréhension, le respect et la solidarité humaine sont les seuls remparts contre la barbarie qui, à chaque instant, si nous n'y prenons pas garde, peut menacer à nouveau de submerger le monde. Nous ne les oublierons jamais".

Peu avant 13 heures, le cercueil drapé de tricolore, porté par un détachement de la Légion Étrangère quitte les Invalides, à destination du cimetière de d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne),il a été inhumé dans le caveau familial vers 17H30.

 

Texte et photos Jean LOUW

 

Publié dans F.N.A.M. 94 Info

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article